La terre émet une force qui protège celles et ceux qui l’occupent.
L’une des espèce qui l'habite a tenté de maîtriser cette force naturelle. En l’étudiant, en comprenant ses mouvements, ses caractéristiques, iels ont créer une force artificielle. Iels ont alors construit des infrastructures leur permettant de communiquer par elle, transmettre des sons, des images. Plus iels la comprenaient et la maîtrisaient, plus iels en créaient. Bientôt, des territoires furent recouverts de cette force artificielle et ces êtres ne savaient plus vivre sans elle.
Mais en construisant, en agrandissant, en multipliant leur source de force artificielle, iels ont oublié de regarder leur environnement et les espèces voisines qui les entouraient. Iels n’ont pas vu qu’iels perturbaient, attaquaient et polluaient. Des débris de la terre et de ces infrastructures, des êtres-machines ont émergé, hybridation entre vivant et artificiel, dépendante de la force naturelle, invisible aux humain·es.

Ce projet est une installation mettant en scène des être-machines lors de leur migration. Ils se déplacent en mouvement lent et continu et s'agitent à l'approche des téléphones portables des sPectateur·ices.
Accompagnée d'une narration racontée et d'une broderie retraçant l'histoire de la naissance des êtres-machines, le projet cherche à rendre visible, sensible aux humain·es, les ondes électromagnétiques émises par nos activités digitales et prend suite à la recherche Les requins attaquent internet.